Une foi partagée

Une foi partagée

Andrea Alfaia Dias est une jeune de 20 ans, Assistante Socio-Educative dans une crèche à Yverdon. Une fois par mois, elle rejoint le groupe GJ Urba, un groupe de jeune de la Paroisse d’Orbe, pour vivre sa foi, entourée de ces paires.

Un groupe de jeunes, vraiment ?

Et oui, les jeunes sont encore attirés par le Christ, regorgent de bonnes idées et d’énergie. A l’image d’Andrea Alfaia Dias que nous découvrons entre autres au travers du groupe de jeune GJ Urba.

Gj Ubra est un groupe de jeunes âgés de 14 à 25 ans qui se réunit une fois par mois. « De prime abord, on ne pense pas que toute une équipe de jeunes d’aujourd’hui va perdre deux heures pour se réunir et prier. » Et pourtant, après l’arrivée cette année de six nouveaux membres de 14-15 ans, le GJ Urba semble intéresser.

Des soirées pour et par les jeunes

Ces soirées sont organisées par une animatrice pastorale et par les jeunes eux-mêmes. On les appelle les Jack B, ces jeunes croyants qui ont décidé de se former à l’animation de groupe. Ainsi, ils assistent l’animatrice, proposent des idées, animent des jeux et accompagnent des groupes de jeunes.

« On essaye de varier le plus possible nos propositions. C’est important pour que les jeunes restent intéressés. »

Si vous participez à une soirée du Gj Urba aux côtés d’Andrea, vous pourrez tantôt voir un film, tantôt écouter un témoignage, vous retrouvez sur une piste de Karting ou en week-end à Leysin. Mais une chose perdure entre chaque rencontre ; un temps de prière pour ouvrir et fermer la soirée. « On prend toujours un moment pour soigner ce lien à Dieu. On essaye également de s’ouvrir au monde. On a par exemple organisé une soirée sur les drogues ou sur les autres religions »

Le GJ Urba lors de l’une de leur soirée

Une foi partagée mais non identique

Andrea, comme beaucoup de jeunes, se pose souvent des questions sur sa foi. « Je ne suis pas quelqu’un qui prie tout le temps, qui va souvent à la messe. Et ce n’est pas parce que je ne vais pas à la messe tous les dimanches que je ne crois pas fort en Dieu. On n’a pas tous la même foi, par notre éducation, nos familles, nos parcours personnels, mais c’est lorsqu’on la partage que cela produit quelque chose de fort. A l’exemple de nos partages au GJ Urba ou dans des montées vers Pâques auxquelles j’ai pu participer. »

Etre soi-même

Pour Andrea, l’église est comme une maison, une deuxième maison dans laquelle elle peut être elle-même. Elle peut y prier, se lâcher, s’y sent bien. Et c’est peut-être grâce à ces lieux d’accueil qu’Andrea peut parler de sa foi sans détour et sans tabou.

Propos recueilli par Benjamin Bender